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Bukavu : Quand la population veut le changement mais ne veut pas s’impliquer

Crédit Photo: Digitalcongo.net
Crédit Photo: Digitalcongo.net

A Bukavu le dépôt des candidatures pour les élections provinciales qui devrait normalement se clôturer le mardi 5 mai 2015 vient d’être reporté jusqu’aux 25 mai 2015 a-t- on apprit de la Radio Okapi et des autres sources sur place.

Pour motif seules deux candidatures ont déjà était déposées alors que 228 formulaires avaient été retirés. Cette prolongation permet de donner encore une chance à ceux qui veulent encore postuler de le faire.

Je ne comprends toujours pas la réticence de la population à déposer leurs candidatures, d’autant plus que par ci par là tout le monde se dit partisan de la transformation du système ou d’un changement radical de tout le système actuel mais comment peut-on voir un tant soit peu de changement surtout positif si la population elle-même ne veut pas s’impliquer?

Est-ce la peur de ne pas réussir là où les autres ont échoués? Est-ce la crainte de se faire neutraliser par un gouvernement dictatorial en place? Est-ce un problème financier pour les prochaines campagnes électorales ? Beaucoup de questions taraudent les esprits  et auxquelles je me ferai plaisir de tenter de donner des réponses.

Je me demande si vraiment la population sait réellement ce qu’elle veut? (moi y compris). Sommes-nous vraiment prêts à de sacrifices qu’il faut pour avoir ce que l’on veut? Quand il le faut ?Avec qui il faut ? Et là où il faut ? sommes-nous prêts à ce changement que l’on cri  partout? Si les candidatures n’affluent pas dans le bureau de la CENI comment alors allons-nous remplacer le système présentement en place détenant le pouvoir? Le même système politique  que nous sommes en train de blâmer et condamner fortement chaque jour. je trouve un peu de contradiction dans tout ça.

Je ne suis pas encore personnellement intéressée à bosser dans un système politique mais je sais que beaucoup qui remuent jusque-là en silence ayant des compétences solides aimeraient bien postuler mais ils ont encore des grandes réticences pour des raisons parfois inédites et d’autres qui les expriment ouvertement et préfèrent rester sur leurs gardes .

Je reste toutefois convaincue d’une chose que personne ne viendra faire notre travail à notre place, si un peuple veut un changement il doit s’impliquer et s’assumer . L’implication je dois l’avouer entraine nécessairement certains sacrifices avec elle…

La question est « Sommes-nous prêts… ? »


RDC: festival Amani, un symbole de paix pour la population de Goma

Festival Amani
Festival Amani

La deuxième édition du festival Amani s’est tenue dans la ville de Goma du 13 au 15 février 2015. Ce festival de trois jours  s’est passé dans une ambiance des chants et de la danse  et a réuni  une diversité des personnes venues des plusieurs coins et la participation des grandes chaines médiatiques internationales dont la RFI, France 24…

Par cette grande occasion, j’ai eu l’opportunité de m’entretenir avec le Directeur de cette 2eme édition du festival Amani, Mr Vianney Bisimwa, un jeune homme très dynamique et activiste de la paix qui a accepté de répondre aux questions concernant le festival Amani, un festival qui a été je dois l’avouer un vrai succès .

Mamou : Mr Vianney, Cette année vous êtes Directeur du festival Amani édition 2, parlez-nous un peu du festival Amani. C’est quoi le festival Amani pour ceux qui n’en savent rien?

Mr Vianney : Le festival Amani est une initiative du Foyer culturel de Goma qui a un double but :

1. de rassembler les peuples de la région des grands Lacs pour de la danse et du chant pour promouvoir le « vivre ensemble » et la paix,

2. de tourner les regards du monde vers la ville de Goma et l’Est de la RDC, non seulement comme une zone en guerre et meurtri mais surtout comme une région où les aspirations pour la paix et le développement s’expriment au travers le chant de la danse.

La première édition s’est tenue en février 2014 après un report à cause justement de l’insécurité. Lorsque les jeunes ont initié cette idée, c’était fou, et pas possible à imaginer. Grâce au soutien et à l’appui d’un homme d’affaire et philanthrope Belge qui en est le promoteur et grâce à une vingtaine des leaders qui dirigent les commissions et à des centaines des volontaires le festival est devenu un rendez-vous important et privilégié pour des dizaines des milliers des personnes venues de partout dans le monde.

Mamou : Quel a été le thème choisi cette année pour le festival et pourquoi l’avoir choisi ?

Mr Vianney : Nous avons gardé le même thème que celui de l’année passée : « Danser pour changer et chanter pour la paix ». Nous avons maintenu ce thème par ce que la force du foyer culturel de Goma c’est la danse et le chant. Les jeunes du foyer apportent ainsi donc leur pierre (danse et chant) pour le changement et la paix en RDC et dans la région de grands-lacs. Vous savez, pour construire une RDC, paisible et prospère chacun doit apporter sa contribution et payer son prix. La danse et le chant ont un grand pouvoir de rassemblement et de communication. Le foyer culturel lui veut inviter les peuples au travers la danse et le chant à s’engager pour le changement et pour la paix dans leurs milieux.

Mamou : Pourquoi avoir choisi la ville de Goma comme lieu de production de ce Festival ?

Mr Vianney : Nous avons choisi la ville de Goma pour plusieurs raisons :

1. Le siège du foyer culturel se trouve à Goma, en terme logistique et d’organisation, le foyer à plus d’assise à Goma.

2. Goma est très connu à cause des guerres et des rebellions. C’est tout un symbole pour nous de décider de faire le festival à Goma. Nous voulons que cette ville soit connue comme un havre de paix et une ville de rassemblement et du « vivre ensemble ».

Mamou : A travers le festival Amani, Il ya t-il un message clé que vous adressez à la population congolaise en général et particulièrement celle de l’Est du pays par rapport à la situation sécuritaire et politique instable dans cette partie ?

Nous devons nous rassembler davantage, beaucoup plus en ce moment où nous sommes à la croisée de chemin. Nous voulons tous le changement, est comme Tiken a chanté « Soyons prêts à payer le prix ». Ne baissons pas les bras. Que chacun là où il est marque la différence et fasse briller sa lumière. Notre vocation n’est pas d’être un pays et une région prospère et puissante, nous en avons le potentiel et la capacité.

Mamou : Avez-vous un message particulier de paix à adresser à ces personnes de l’Est du pays qui ont perdu tout espoir de Paix ?

Voici mon message pour vous : « Je vous comprends. Il est difficile de garder espoir après plus de 20 ans de peur, de violence et de misère. Je vous comprends, vous avez perdu de personnes chères, des biens et des opportunités. C’est normal que l’espoir s’envole. Mais nous savons tous que cette situation doit changer. Peut-être pas pour nous, mais pour les générations après nous. Alors nous devons être un peu plus que normaux, nous devons être plus forts que la moyenne, plus courageux que d’ordinaire. Tirons les leçons de notre passé et présent et construisons ensemble un autre avenir. C’est très difficile je sais mais c’est cela ou périr et laisser périr des générations. Alors prends courage et relèves-toi. Saches que tu n’es pas seul. Connectes-toi aux autres, réchauffes ton bois auprès de ceux des autres et fait revivre la flamme de ton espoir. Pour toi et pour nous tous. Ensemble, nous y arriverons, quel que soit le prix à payer.»

Dans la même ambiance Mr Arsene Tungali un jeune entrepreneur social et fondateur de Rudi International qui a ecrit les 5 raisons pour repporter le festival Amani ,qui a participé à cette 2eme édition a accepté de nous donner aussi ses impressions par rapport au festival Amani dont voici :

Mamou : Mr Arsene quelles sont vos impressions vis a vis du Festival Amani ?

Arsène : Je suis heureux d’avoir pris part à ce festival. Pour une deuxième édition, je dois dire qu’il a été une réussite. L’organisation était impeccable, sécurité bien assurée et je ne crois pas qu’il y ait eu un incident malheureux majeur à signaler. Je me suis réjoui de découvrir Habib Koité et Tiken Jafakoli, des artistes que je n’avais pas encore rencontrés ou vus sur scène. Mon organisation, Rudi International, faisait partie du Village Humanitaire et cela a été une bonne opportunité d’interagir avec le public, mais également d’apprendre sur le travail des autres organisations. J’ai été satisfait de ma participation durant les 3 journées. Bien sûr, quelques pépins d’ordre organisationnel qui peuvent arriver à toute organisation. Des choses qu’ils arriveront à régler avec l’expérience.

Mamou : Etant la 2eme édition du festival Amani, selon- vous, pensez-vous que ce dernier (Festival Amani) a un impact quelconque sur la population du Nord-Kivu en général et celle de Goma en particulier ?

Mr Arsène : L’on ne doit pas espérer en des résultats immédiats sur un processus. Le Festival Amani (tout en n’étant pas son porte-parole) est un moment de réjouissance où l’on chante et danse au nom de la paix. Je crois que des occasions comme celles-ci devraient exister car la recréation fait partie de la vie et de l’épanouissement de l’homme. Je partage la conviction selon laquelle la population de Goma ou de la région, si régulièrement exposée à des activités à caractère « pacifique », peut être conduite petit à petit à un changement de mentalité. Encore une fois, cela demande du temps : autant les guerres que nous avons connues ont pris du temps au point de nous troubler, autant les activités au nom de la paix prendront du temps pour que l’impact soit visible.Oui ce festival, et tant d’autres de ce genre, peut contribuer à l’avènement de la paix. Mes arguments sont discutables et je serai heureux de les discuter à fond sous un autre format.

Merci

Je dois avouer que c’est avec impatience que j’attends la troisième édition du festival Amani

« CHEZEYA MABADILIKO , IMBIYA AMANI »

 


RDC : l’examen du projet de loi électorale, la goutte qui fait déborder le vase

La tension ne fait que monter dans certaines régions du pays notamment à Kinshasa la capitale de la RDC, au Nord et Sud-Kivu depuis ce lundi 19.01.2015. La population est en rage. Personne ne veut entendre parler de cette nouvelle loi relative au recensement de la population avant l’élection présidentielle prévue pour 2016. Une loi perçue comme un moyen pour ceux qui sont au pouvoir de le conserver. Un pouvoir qu’ils détiennent depuis plus de 10 ans.

RDC, l’examen du projet de loi électorale, la goutte qui fait couler la vase « Nous ne voulons pas de cette nouvelle loi, nous voulons que le gouvernement en place dégage, l’élection doit bel et bien avoir lieu en 2016 », telles sont les propos des plusieurs Congolais qui manifestent contre cette nouvelle loi électorale ici à Goma.

La question est de savoir pourquoi on parle de ce projet aujourd’hui ? Le recensement de la population est une activité routinière selon le sénateur Mokonda Bonza, président de la convention des démocrates chrétiens, donc je pense que cette loi pourrait être mise en place même par le nouveau gouvernement que nous voulons avoir la liberté de choisir l’année prochaine d’une manière transparente. Ils ont eu tout le temps nécessaire de mettre cette loi en pratique, et c’est à la veille de l’élection qu’ils veulent agir. Ceci est une dictature déguisée. Je crois que le gouvernement en place devrait être sur ses gardes, car le peuple congolais est en train de sortir de son sommeil.

Les députés congolais qui siègent à Kinshasa nous déçoivent. Ils ont été élus pour plaider en faveur du peuple, nous leur avons fait confiance en leur confiant le pouvoir, mais aujourd’hui,  ils sont corrompus.

Le peuple congolais est déçu. Nous en avons marre de cette crise dans le pays, nous voulons un changement.

L’ère de la révolution a sonné en RDC ? Est ce que une nouvelle histoire est en train de s’écrire pour le peuple congolais ? Je ne saurais l’affirmer,mais c’est déjà un grand pas pour le peuple congolais.

 


Bukavu: ciné-club, un endroit pour se détendre

Ciné-club Agenda Janvier 2015
Agenda Ciné-club

La ville de Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu à l’Est de la RDC ne manque pas de quoi divertir son humble population. La ville n’a pas que son lot d’insécurité à son actif, il a aussi ce que nous appelons son coté culturel bien organisé.

Si vous y habitez, restez dans ses environs ou vous envisagez de visiter Bukavu et vous aimez bien  la culture en voila une bonne occasion à ne pas rater, passer par l’Alliance Française et vous ne serez pas déçu, ça je vous le garanti ; moi-même étant passée par là, je sais de quoi je parle. Avec un programme culturel de qualité elle met à votre disposition un Ciné-Club de qualité pour votre détente en famille ou entre potes.

Ciné-club vous propose chaque mois un agenda à ne pas rater, des films historiques, d’amours, des suspenses, des documentaires dont vous avez toujours rêvés de voir. Voici une occasion à ne pas rater pour se détendre dans un climat harmonieux, une occasion d’expérimenter le coté « good time in Bukavu ».

D’aucuns se demandent où aller se détendre à Bukavu, et bien je vous dis, vous avez encore beaucoup à découvrir et en premier lieu permettez-moi de vous proposer de commencer par visiter le Ciné-Club et je vous assure vous m’en donnerez des nouvelles.


RDC: 2015, un nouvel espoir pour le peuple congolais

Crédit Photo :Google
Photo Crédit: Google

Une nouvelle année vient de commencer, une année pleine des bonnes résolutions pour tout le monde et en particulier pour le peuple congolais qui souhaite voir le changement positif dans le pays. La question est de savoir combien de ces résolutions seront réalisées ?

Mais l’espoir n’est pas encore perdu pour autant, une nouvelle RDC est encore possible. Nous peuple congolais devrons savoir que le futur de notre pays ne dépend pas nécessairement du passé d’où l’ont vient, le peuple congolais vient de loin mais ça ne veut pas pour autant dire que notre avenir est une continuation du passé. Non pas du tout, ce passé doit juste être pour nous une référence des erreurs auxquelles nous ne devons pas revenir.

Je crois sincèrement que nous avons encore une chance de bien faire les choses, de prendre un nouvel élan, de ralentir là où les choses ne sont pas claires et de prendre le temps de les examiner pour mieux les comprendre et les améliorer, mais nous devons aussi foncer sans tarder et prendre des décisions rapides là où il est nécessaire et important.

Je dois dire que nous le peuple congolais avons tout le pouvoir en main. Nous pouvons encore donner à notre pays toute forme dont nous voulons, pour dire que nous pouvons encore décider du bien comme du mal de ce pays, c’est à nous maintenant de voir en cette nouvelle année une opportunité de changer les choses, surtout que nous nous préparons pour les  élections de l’année prochaine. Mon désir le plus grand pour cette année est de voir la RDC faire au moins un PAS en avant. Un seul pas qui va nous inciter à faire un deuxième, un troisième …et ainsi atteindre un développement global du pays auquel nous aspirons tous.

Comme je l’ai mentionné plus haut , une nouvelle RDC est encore possible


Pourquoi est-il si important de promouvoir l’entreprenariat en RDC ?

L’entrepreneuriat peut jouer un rôle important dans la croissance économique de la RDC et en particulier dans les deux provinces du Kivu (Nord et Sud Kivu) si  les moyens sont mis en place pour le promouvoir et le soutenir.Pour que cela soit possible, le gouvernement, les organisations internationales doivent se focaliser sur certains points vitaux dont la promotion de l’entrepreneuriat, l’instauration d’un environnement favorable à la création d’entreprises, faciliter l’accès au financement et assurer le suivi des entreprises.

Etant donné l’extrême rareté de l’entreprenariat de croissance en RDC en dépit de la mobilisation d’un grand nombre d’acteurs publics ,associations privées autour de l’entreprenariat , je pense que ce secteur devrait être valorisé et promu dans le sens qu’il est en soi une force motrice de la croissance économique et de l’innovation : le développement d’un esprit d’entreprise, d’innovation et de création représente un atout majeur pour les provinces de Kivu et la RDC en général étant donné que celui-ci permettra aux entrepreneurs indépendants de créer les emploies et contribuer ainsi  à la réduction du taux de chômage ,éliminer la pauvreté dans le pays.

Le pays disposerait d’un potentiel entrepreneurial mais ce potentiel n’a pas encore été activé. Personnellement je suis impressionnée souvent par les idées innovatrices que des jeunes congolais auxquels j’ai eu la chance de parler possèdent dans divers domaines. Il est clair que le pays a du potentiel.
Je crois que si le gouvernement partageait la conviction de l’existence d’un potentiel entrepreneurial dans le pays, il leur faudra alors s’attaquer aux obstacles structurels dressés face aux entrepreneurs indépendants. Ces obstacles peuvent être : l’instabilité politique, le manque de confiance de nous-mêmes congolais entre nous, manque de subventions et des financements,etc…

En s’attaquant à ces obstacles, ces mêmes cadres ,autorités, dirigeants et organisations internationales peuvent ouvrir et élargir d’autre moyens comme : l’instauration d’un environnement favorable à la création d’entreprises, assainir le climat des affaires mais aussi faciliter l’accès au financement, et finalement assurer la suivi des entreprises.

je suis convaincue que si nous voulons voir un peu plus de changements positifs sur le plan économique dans notre pays  nous devrons sérieusement envisager de promouvoir l’entrepreneuriat au sein de toutes les provinces de la RDC


Beni:Territoire béni ou maudit ?

Beni, Territoire Béni ou Maudite
Crédit Photo: Parlons-En

Beni un territoire situé dans la province du Nord-Kivu en RDC  n’est pas un territoire béni comme son nom peut le faire croire. Ce territoire qui était encore l’un de rare du Nord-Kivu où un semblant de calme régnait a mais malheureusement été visité par  un diable qui s’est réveillé de son sommeil. Comment appelle-t-on encore ce qui se passe ces derniers jours à Beni : Massacres? Génocide ? Peu importe, ce que l’on doit retenir c’est que les gens meurent, des vies sont enlevées chaque jour et cela aux yeux des autorités, de la population et de la communauté internationale.

Notre gouvernement a-t-il failli encore une fois de plus ?L’un de son rôle capital est de veuiller sur la sécurité de son peuple, un rôle qui jusqu’à la n’a jamais été respecté et au final à quoi est –ce que on aboutit ? Aux massacres perpétrés du peuple et de quelle manière ? Par les armées blanches. Imaginez-vous un peu cette cruauté, cette méchanceté. Mais c’est inhumain, c’est sauvage. Où est donc passé l’autorité ? La dignité humaine ?et le respect des droits de l’homme ?la vie humaine n’a-t-elle plus de valeur pour certains ? Même dans la jungle tout n’est pas permis.Quoi qu’il en soit, on en a assez !! This is enough !! La perte d’une seule vie c’est déjà beaucoup. Faudra t-il attendre que toute la population soit exterminée pour que les choses soient prises en main ou comment?

J’en ai marre; mais sérieux, même les personnes sans cœur devraient en avoir mal. Les décentes sur terrain des autorités n’ont rien apportées, de nombreux messages de compassions mais jusqu’à là rien n’est fait concrètement sur terrain pour stopper ces ignobles crimes. Des jolis discours on n’en a plus besoin .NON, il est temps d’agir. Où est passée l’efficacité de notre armée ? Comment une poignée des rebelles peut paralyser, handicaper même tout un gouvernement qui a une soit disant armée ? Qu’est ce qui se cache derrière tout ca ? Y-a-t-il un message particulier que ces commanditaires voudraient adresser au peuple congolais ?

S’il ya un message particulier à adresser aux autorités congolaises, allez les trouver Kinshasa où ils siègent tranquillement dans des villas climatisés sans pour autant se soucier du sors du peuple.

Arrêter de massacrer le peuple innocent et sans défense. Ce sang qui coule ne coule pas en vain, le temps viendra où il faudra rendre des comptes et justice sera faite !!


CAN 2015:La RDC qualifiée…

Crédit photo : radiookapi.net
Crédit photo : radiookapi.net

En RDC, il n’ya pas que le ça ne va pas comme d’aucun peut le penser . L’équipe nationale congolaise de football  les léopards s’est qualifiée  avec 9 points pour disputer la 30e édition de la Can prévue du 17 janvier au 8 février 2015 à Malabo ; Guinée Équatoriale.

Le peuple congolais attend impatiemment la suite. Pour certains fans le doute persiste et se disent que la chance a juste souris aux Congolais quand les Egyptiens ont perdu face aux Tunisiens (1-2), une défaite égyptienne qui a ouvert la porte aux léopards qui avaient au départ perdu l’espoir d’être qualifiés .Cependant pour les autres optimistes congolais l’équipe a tout simplement mérité cette qualification, les joueurs ont bossé dur , nous devons plutôt être fiers d’eux.

Toutefois, que ce soit un coup de chance, ou un mérite, le fait est là, l’équipe sera bel et bien présente à la CAN 2015, l’heure de trop parler est passée, l’équipe doit se préparer en conséquence maintenait. Elle doit prouver au monde entier qu’elle a mérité cette qualification.

Pour que cette équipe gagne il faut des bons encadreurs, ce qui fait que certains yeux sont tournés vers Florent Ibenge le sélectionneur de l’équipe congolaise qui a déclaré sur radio okapi ce qui suit : «Nous avons la joie de continuer cette route qu’on a entamée avec ce groupe parce qu’il aurait été vraiment dommage de ne pas continuer le travail avec cet enthousiasme qu’on a tous montré : le public, les dirigeants, la fédération, le gouvernement et nous le staff. C’est le soulagement et la joie vraiment»

Bien sur c’est la joie ; je soutiens personnellement les léopards ; je suis même parmi ces optimistes qui pensent que l’équipe a mérité cette place. Néanmoins , mon souhait le plus profond est que cette joie ne s’arrête pas là, on veut voir l’équipe aller jusqu’au bout de cette compétition, que les léopards ramènent la coupe à la maison. Les joueurs devront travailler dur pour cette victoire, la compétition ne sera pas facile mais la victoire des congolais est encore possible.

Tous derrière les léopards !!!!

 


RDC: à Goma les enfants de rue

les enfants de rue
Les enfants de rue

C’est un vendredi soir, il est 22 h à ma montre, nous sommes dans une fête de mariage dans la salle New Rivière à Goma dans le quartier Himbi. Je sors pour récupérer quelque chose dans le véhicule d’une amie parquée dehors. Et là sur le parking à l’extérieur  il fait très froid je vois des jeunes enfants communément appelés « enfants de la rue » âgés de 10 à 15 ans qui surveillent les véhicules des invités qui font la fête.

Un des enfants me voyant me diriger vers le véhicule s’approche de moi pour m’informer que c’est lui qui surveille notre véhicule. Etonnée, je l’observe parce qu’il a l’air d’un enfant, je ne comprends pas ce qu’il fait dehors à une heure aussi tardive. Où étaient ses parents ? Pourquoi est-il dehors en pleine nuit ?

Voulant en savoir un peu plus à son sujet et ceux des autres enfants avec lui, je m’approche davantage et lui demande son nom. Il me dit qu’il s’appelle Dany. Nous avons une brève discussion qui m’a beaucoup touchée, j’ai décidé de la partager sur mon blog :

Moi : Dany quel âge as-tu ?

Dany : j’ai 12 ans ;

Moi : Dany, que fais tu dehors à cette ci ? Tu devras être à la maison dans ton lit ;

Dany : je travaille Madame, c’est nous qui surveillons les véhicules des invités qui sont dans la salle. Nous espérons qu’ils vont nous donner quelque chose que nous allons ramener à nos familles, la vie est dure.

Moi : Où sont vont parents ? Est-ce qu’ils savent que vous êtes ici à cette heure ?

Dany : Nos parents savent que nous sommes là, d’ailleurs, la maison de ma famille est juste à côté (il pointe un doigt vers une maison non loin de l’endroit où nous fumes), mes parents à cette heure ils dorment, ils ont travaillé la journée. C’est à moi de venir chaque soir ici devant cette salle quand il y a une fête pour surveiller les véhicules voir si je veux gagner quelque chose et ainsi épauler mes parents qui gagnent peu.

Moi : Dany est ce que tu étudies au moins ?

Dany : Non je n’étudie plus depuis longtemps. J’aimerais bien aller à l’école, mais la vie est devenue trop chère. Ce que je gagne ici, c’est juste pour aider mes parents et moi-même pour avoir quelque chose à manger. Mes parents n’arrivent plus à payer mes études et subvenir à tous nos besoins ;

Moi : Dany je dois retourner dans la salle, je te reverrai quand je quitterai la fête.

Dany : merci Madame et compte sur moi pour bien surveiller le véhicule.

Je suis restée perplexe, sans voix après cette discussion très touchante. Pour moi ces enfants sont sacrifiés par l’agenda de détenteurs du pouvoir qui planifient tout pour leurs propres intérêts personnels et non ceux du peuple.

Le chômage, la  mauvaise rémunération sont un handicap pour le développement sur tous les plans dans notre pays la RDC. Si les parents de ces enfants avaient un travail bien rémunéré, ces enfants seraient à l’école. Ils ne se préoccuperaient même pas une seconde des problèmes de la vie à leur âge parce qu’ils sont encore des enfants.

Si le gouvernement mettait en place des centres pour l’encadrement des enfants de la rue, on compterait moins d’enfants dans la rue.

Si notre gouvernement créait plus d’emplois, beaucoup des parents seraient en mesure de subvenir aux besoins des bases de leurs enfants.

Ces enfants méritent de jouir de leur enfance.

 


#UpForSchool #PourL’Ecole#

UPFORSCHOOL (2)Chers Tous;    

Chaque enfant a le droit d’aller à l’école.
Je viens de signer la pétition #UpForSchool#Pourl’Ecole# ,pour avoir tous les enfants à l’école et à l’apprentissage. L’éducation donne la liberté et un avenir meilleur. Et aucun enfant dans le monde ne devrait en être privé.
Nous savons que rien ne change sans pression et donc nous avons besoin d’autant de personnes que possible pour ajouter leur soutien en signant la pétition.
Je suis #UpForSchool, #Debout Pourl’Ecole,

Voulez-vous vous joindre à moi et à signer la pétition?

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Dear all ;

Every Child has the right to go to school. I have just signed the #UpForSchool petition to get every child in to school and learning. Education gives freedom and a better future. And no child in the world should be denied it.

We know that nothing changes without pressure and so we need as many people as possible to add their support and sign the petition.

I’m #UpForSchool. Will you join me and sign the petition?

Join us now.